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Respiration

Il existe une étroite corrélation entre le dysfonctionnement tubaire et une mauvaise respiration. Une respiration normale lors de la phonation doit être nasale.

Causes:

Les causes d'une mauvaise respiration sont diverses, elles peuvent être:

- obstructives (végétations adénoïdes hypertrophiées; infections du cavum, des fosses nasales ou des sinus dues à des sinusites, rhunites ou rhinopharyngites; asthme)

- restrictives engendrant une pénétration limitée de l'air (narines peu développées ou étroites, déviation de la cloison nasale, capacité thoracique peu importante)

Conséquences:

Les conséquences d'une respiration buccales, elles peuvent être:

- De favoriser les infections des voies aéro-digestives supérieures car l'air inspiré par la bouche n'est ni purifié, ni réchauffé. Un cercle vicieux s'installe donc puisque l'enfant aura le nez bouché la plupart du temps ce qui l'obligera à respirer par la bouche.

- Une perte des afférences physiologiques de la langue et une mauvaise déglutition

- D'influencer le développement morphologique de la face lorsque la respiration nasale est associée à une position de repos pathologique

De plus, le reniflement est une pratique infantile courante qui est responsable d'épanchements séreux de l'oreille moyenne. C'est pourquoi il est important de vérifier les habitudes de reniflement de l'enfant ainsi son hygiène nasale.

Conseils:

Pour toutes ces raisons vous devrez vérifier les points suivants lors de l'examen:

- Le type de respiration (nasale, buccale, thoraco-abdominale, mixte...)
- Les signes d'un forçage associés à la phonation
- La présence d'un souffle nasale (avec un miroir à buée)
- La posture (absence de verticalité, cou tendu avec muscles saillants...)
- La présence de reniflements et l'hygiène nasale (mouchage efficace ou non)

Tests complémentaires:

Enfin, il est possible d'utiliser des tests supplémentaires en cas de doute :

Test du réflexe narinaire de Gudin : appliquer pendant une seconde une légère pression sur les ailes du nez jusqu’au contact de la cloison médiane. L’ouverture instantanée des orifices narinaires est signe de ventilation nasale. Si au contraire les narines s'ouvrent très lentement ou restent collabées c'est un signe de mauvaise respiration nasale.

Test de Rosenthal : demander au patient de respirer profondément 10 à 15 fois par le nez, bouche fermée. Surveiller le pouls.

Le pouls reste inchangé et le patient respire normalement par le nez = le test est négatif: le patient possède une respiration nasale appropriée
Le pouls est inchangé mais que le patient est obligé d'ouvrir la bouche pour respirer avant la fin des 15 respirations = le test est positif : le patient est un respirateur buccal.
Le pouls augmente et/ou le patient est essoufflé = le test est positif : le patient est un respirateur buccal.

		Respiration Il existe une étroite corrélation entre le dysfonctionnement tubaire et une mauvaise respiration. Une respiration normale lors de la phonation doit être nasale. Causes: Les causes d'une mauvaise respiration sont diverses, elles peuvent être: - obstructives (végétations adénoïdes hypertrophiées; infections du cavum, des fosses nasales ou des sinus dues à des sinusites, rhunites ou rhinopharyngites; asthme) - restrictives engendrant une pénétration limitée de l'air (narines peu développées ou étroites, déviation de la cloison nasale, capacité thoracique peu importante) Conséquences: Les conséquences d'une respiration buccales, elles peuvent être: - De favoriser les infections des voies aéro-digestives supérieures car l'air inspiré par la bouche n'est ni purifié, ni réchauffé. Un cercle vicieux s'installe donc puisque l'enfant aura le nez bouché la plupart du temps ce qui l'obligera à respirer par la bouche. - Une perte des afférences physiologiques de la langue et une mauvaise déglutition - D'influencer le développement morphologique de la face lorsque la respiration nasale est associée à une position de repos pathologique De plus, le reniflement est une pratique infantile courante qui est responsable d'épanchements séreux de l'oreille moyenne. C'est pourquoi il est important de vérifier les habitudes de reniflement de l'enfant ainsi son hygiène nasale. Conseils: Pour toutes ces raisons vous devrez vérifier les points suivants lors de l'examen: - Le type de respiration (nasale, buccale, thoraco-abdominale, mixte...) - Les signes d'un forçage associés à la phonation - La présence d'un souffle nasale (avec un miroir à buée) - La posture (absence de verticalité, cou tendu avec muscles saillants...) - La présence de reniflements et l'hygiène nasale (mouchage efficace ou non) Tests complémentaires: Enfin, il est possible d'utiliser des tests supplémentaires en cas de doute : *Test du réflexe narinaire de Gudin* : appliquer pendant une seconde une légère pression sur les ailes du nez jusqu’au contact de la cloison médiane. L’ouverture instantanée des orifices narinaires est signe de ventilation nasale. Si au contraire les narines s'ouvrent très lentement ou restent collabées c'est un signe de mauvaise respiration nasale. Test de Rosenthal : demander au patient de respirer profondément 10 à 15 fois par le nez, bouche fermée. Surveiller le pouls. Le pouls reste inchangé et le patient respire normalement par le nez = le test est négatif: le patient possède une respiration nasale appropriée Le pouls est inchangé mais que le patient est obligé d'ouvrir la bouche pour respirer avant la fin des 15 respirations = le test est positif : le patient est un respirateur buccal. Le pouls augmente et/ou le patient est essoufflé = le test est positif : le patient est un respirateur buccal.